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9 - Le Rugby et la Performance, premier bilan. (10 juillet 2017)




Le  Nord c'est la légende...
Premier bilan…

A l'autre bout de la terre.


Quinze jours que je suis arrivé dans ce pays pour y aborder tout ce que je pouvais sur le rugby, comprendre cette capacité au fil des siècles de toujours être les premiers à ce jeu que l’on croit connaître.


J’ai tout de suite été happé par la gentillesse mais surtout l’humilité, la délicatesse de partager. Les Anglo-saxons savent le faire, mais avec un zeste de condescendance. Il faut s’accrocher. En Nouvelle Zélande point de cela. Les Français au rugby ont montré des aptitudes à jouer au ballon qui ici forcent l’attention. Etre français en Nouvelle Zélande, c’est apporter ce brin d’exotisme, de curiosité qu’aiment les Néo-Zélandais.

Celui qui m’a ouvert les portes en premier, c’est Steve Rogers, Directeur Général de la WRFU alors qu’il avait à gérer la tournée des Lions. C’est ensuite Cath son assistante qui m’a fait visiter les bureaux de la maison du Rugby All Black. J’ai vu des enfants en sortant jouer avec leurs institutrices, puis des plus grands s’entraîner comme leurs aînés, même gestes, moins huilés. Pour l’apprentissage de l’excellence, il faut en tout quelques années.


Ma recherche principale était un club amateur. D’où viennent ces All Blacks qui dans leur jeu nous font rêver? Qui chaque année, repoussent un peu plus ce que l’on cherche à imiter. J’ai trouvé, juste en envoyant là aussi un message à son président. Petone Rugby Club est au plancher de la hiérarchie du rugby avec une histoire riche depuis qu’il est né. Wayne m’a tout montré et décrit, puis fait vivre de quoi aimer le rugby.  Françoise qui n’a connu qu’au lycée de Prades le jeu catalan, voit s’ouvrir un monde qui lui bouffe son golf su weekend parce que le calendrier du rugby est mal fait.


En Nouvelle Zélande on joue au rugby le samedi parce que la semaine il faut travailler et le dimanche rester et s’occuper de sa famille. Le rugby est un jeu, qui fait rêver mais pas pour faire de l’argent, sauf pour quelques-uns, les plus performants.

Encore adolescent, j’ai eu la chance dans mon petit « village » des Pyrénées d’approcher des gens exceptionnels, des vrais. Des joueurs de rugby, parfois en resquillant, mais je veux parler des artistes, Michael Denard, Patrick Dupond. Quand dans le Lac des Cygnes , le danseur étoile entre  en scène, il éteint la prestation du premier danseur. On ne voit que lui dans la chorégraphie.

Au stade j’ai vu Hurricanes-Lions. Le ballet bien réglé jusqu’à l’égalité. La performance est de taille même contre des coiffeurs de la plus forte sélection du rugby d’Europe, menée par un Néo-Zélandais. Des joueurs ont retenu mon attention, leur performance fut une révélation. Je venais de comprendre ce qu’est en rugby une performance.

Je venais de connecter ce que je connais du golf pour pousser un jouer à se dépasser. Je vais essayer de témoigner. La semaine prochaine je suis invité à suivre les entraînements des danseurs étoiles. Ma bonne étoile m’a aidé. Quinze jours, je crois rêver, ensuite avec les autres clubs des autres villes puis encore les All Blacks, je pourrai comparer.

La performance : Quesaco ?

La performance c’est mon moteur, ce qui m’a toujours intéressé dans un système. Ma vision de l’entreprise performante est celle d’un système qui n’aurait pas de défaillance.
L’entreprise n’est pas un gros mot pour moi, c’est un mode d’action individuel ou collectif qui permet de produire un résultat, d’atteindre un but. Entreprise n’est jamais lié à l’argent dans mes pensées. Des entreprises j’en ai créé pour innover…

Pour être plus clair, cette entreprise peut-être de se faire plaisir, d’aller sur mars, de planter des carottes, de jouer au golf au meilleur de moi-même ou d’être champion du monde de rugby.

De ma fenêtre, je reconnais les mérites de G. Novès ses résultats parlent pour lui et mon respect lui est acquis comme je l’ai écrit lors de sa nomination au poste de sélectionneur de l’EDF.

Mon respect va de même à B. Laporte qui lorsqu’il a eu en charge une mission, il s’en est acquitté avec pas mal de succès, comme joueur, entraîneur, sélectionneur, même secrétaire d’Etat. Le voilà Président de la FFR avec le projet de bousculer l’establishment pour obtenir le Championnat du monde en 2023 et enfin être champion du monde de rugby.

Mesurer la différence

J’ai suivi sa campagne de loin puisque j’étais en Nouvelle Zélande et en Australie au moment où il a commencé à aller voir les petits clubs…Elu, il a parlé à la télévision, fort comme d’habitude.

De mon côté, j’ai vu quelques matches de début de saison de Super Rugby sur place en Australie, à Christchurch aussi. J’ai été agréablement surpris de tout un tas de choses du bord du terrain. En premier la jeunesse des joueurs, leur vitesse de jeu, le fait qu’ils ne soient pas trop lourds, courent longtemps. Fassent des brèches presque sans effort.
Quand j’ai rapporté cela à mes copains de Bordeaux, Biarritz et Tarbes, je me suis entendu dire que ce n’était pas du rugby. Or chaque samedi quand je regarde un match de Top 14, je suis capable de lire un journal en même temps tellement je m’ennuie. Entre les mêlées qui s’écroulent, les fautes de mains et les erreurs stratégiques, je ne vois pas de rugby que j’aime. Heureusement, il y a la H Cup où là on voit du jeu. J’ai donc jeté mon abonnement Canal Plus. Le marketing pour vendre de la daube, j’en ai assez. La société de consommation c’est dépassé.


En clair j’étais fâché contre le rugby de France mais enchanté d’avoir trouvé un pays qui sait y jouer. En plus en y venant un mois en été, on a trouvé des gens sympas, accueillants et courtois. L’idée de venir en hiver s’est imposée pour voir si c’était pareil.

Je suis l’épopée des All Blacks depuis que je suis parti de chez moi, vers 13 ans pour aller à l’école à Bagnères-de-Bigorre. J’ai pris soin de lire leurs aventures initiales depuis « Les Invincibles ».

Mon constat est que chaque fois que les joueurs de l’hémisphère Nord font un progrès, les All Blacks sont toujours en avance. Les Européens gagnent quelques batailles qui nourrissent les gazettes mais jamais la guerre.

J’ai eu envie de comprendre pourquoi un tel écart afin de pouvoir enfin comparer ce que je connais des deux côtés. J’ai donc imaginé de passer 3 semaines à Wellington, Christchurch et Auckland quand je me suis rendu compte que c’était cette année la tournée de Lions. Pour la prochaine j’aurai 80 ans et pas sûr d’être en santé… Nous sommes arrivés deux jours avant le premier test où les Lions ont ramassé.

Un autre monde

Quinze jours que je suis là, le second test a préparé le troisième en égalité. Génial pour la presse, le suspense et les gogos mais en réalité il n’y a pas photo : les Blacks resteront les Blacks. A 14 pendant une heure ou pas loin ils ont perdu de 3 points. Les Lions ont montré un jeu…européen, plus fort qu’au premier test en défense. Le final sera serré.

J’ai innové dans bien des domaines mais je sais que je n’ai rien inventé. J’ai utilisé la mémoire et les connaissances existantes pour le recombiner. A vrai dire je me suis inspiré de ce que font les meilleurs, les plus performants. J’ai cherché l’information soit dans les livres soit en les rencontrant pour me faire une idée. J’ai cette fois encore fait la même démarche, humblement, sur la pointe des pieds tellement toucher au rugby de NZ pour moi est sacré.

J’ai été choyé par la WRFU et encore plus par les dirigeants de Petone RC. Comme un bonheur n’arrive jamais seul, j’ai pu voir les exercices d’une école primaire et rencontrer un professeur de collège.

Par-dessus le marché toujours à la recherche des dernières informations je tombe sur un article qui parle d’un préparateur physique Français en stage chez les Hurricanes.

Les Hurricanes qui sont champions de Super Rugby 2016, une nouvelle étape de progrès. Immédiatement je vais sur le site du club, voir ce qu’il s’y passe. Boyd, le Head coach vient juste d’arriver et il gagne… Pas banal, le terrain devait être bien préparé. Il a apporté la clé du succès qui manquait.

En 2015, les Canes avaient perdu en finale. Et les années avant, ils avaient fourni un énorme contingent de joueurs aux All Blacks. Bonne formation d’ensemble mais pas les meilleurs winners.

Dans les News du site de la Franchise de Wellington, pour les jeunes de la région, un stage sera organisé. Le discours de Darren Larsen est un modèle de pensée d’éducateur. Une éducation holistique du rugby, vous parlez d’un projet. Darren Larsen était entraîneur au Petone RC…lien parfait.

Recherche de la performance

Je ne sais pas si c’est bien ou mal de chercher à se dépasser, mais c’est un fait de notre société je l’ai accepté et tenté d’aller au bout de moi-même pour me respecter.

La performance ne vient pas d’un trait. La performance est le contraire d’une panne. Et je sais ce qu’est une panne, c’est d’ailleurs parce que j’ai dû chercher et comprendre des défaillances que je sais comment vient la performance.
Des moyens en plus des idées...

La performance est une éducation à l’effort physique, technique, psychologique, mental et émotionnel. Et elle se prépare jour après jour, étape après étape. Avec des progrès plus ou moins marqués sur une courbe ascendante vers un but fixé.

La performance ne vient que si tout l’être est focalisé sur le but fixé. L’être est une entité individuelle ou collective mais c’est un système. Pour résister ces deux identités devront se faire aider, ajoutant à la complexité.
Des espaces pour s'entraîner

C’est à ce moment que commencent les erreurs que l’on peut commettre. A savoir que dans le chaos provoqué par la marche du système, il faut scinder, fractionner la complexité en éléments simples mais ne pas oublier trois choses importantes :
Faire des actions simples mais correctement 
Toujours conserver la globalité du projet tendu vers la performance (focus sur le but).
Ne jamais oublier de traiter les interactions qui existent entre les divers éléments individualisés. Relations entre technique et physique par exemple à un moment puis mental et technique à un autre, sous fatigue….

Ingénieurs et assistants de la haute performance

Si nous n’étions pas assistés par les ordinateurs, il serait impossible de parler ainsi sinon de manière empirique.
Les meilleurs du moment...

Les joueurs de rugby emportent aujourd’hui des GPS et tout un tas de capteurs qui apportent des informations sur leurs performances. La possibilité pour un analyste de faire des corrélations, suivre le niveau de performance…orienter des compléments d’activité pour progresser.

En novembre dernier les Hurricanes ont accepté en stage un jeune ingénieur de la performance (ne cherchez pas j’ai inventé le terme après avoir vu le premier entraînement des Hurricanes et passé un long moment avec le jeune homme) ; rien de formel, sérieux sans se prendre au sérieux comme le rugby NZ que je découvre chaque jour un peu plus. Il est français et est nommé : Préparateur physique et « sport scientist » dans le staff de M. Stirling.


Ce club a été champion en 2016 et cette année sont entrés en soutien, Raphaël plus une Psychologue- Préparateur mental….chaque année du progrès.

Raphaël a un parcours STAPS plus Université. Cinq années bien tassées. Préparation physique veut dire souvent en France soulever des poids et augmenter son potentiel physique. Expérience en haltérophilie. Chose amusante, il vient au rugby par hasard (à la fac, vacciné par JJ Sarthou) et nécessité (blessure au premier match et besoin de manger).

A 22 ans, avec en main un métier d’extraterrestre pas facile de trouver un boulot. Mais le jeune homme croit et aime ce qu’il fait. Passage dans le centre des jeunes du Racing 92 dont il ne garde pas un bon souvenir. Plus de chance quand il se présente à Béziers par l’entremise d’un copain. Il y intervient en préparation physique avec Manny Edmonds (Australien). Le courant passe bien avec Manny mais Béziers ne le garde pas. Edmonds est maintenant au RCT avec Fabien Galtier.
Wellington, son calme est attirant...

Raphaël a passé son message à toutes les équipes professionnelles. Sans succès, je doute que beaucoup d’entraîneurs sachent ce qu’il sait faire en vérité. M. Simon lui a répondu que depuis 10 ans, il y avait des gens compétents dans la fonction à la Fédération. Déçu Raphaël a décidé de partir en Nouvelle Zélande.

Voilà un nouveau scientifique qui part à l’étranger !

Il cherche et trouve le contact de Monsieur Haute Performance des Hurricanes. C’est fou comme un mail peut faire comme chemin ici alors qu’en France il est souvent lettre morte.

Au rugby depuis très longtemps j’ai compris que c’est la République des copains. C’est bien mais j’ai le sentiment que le passage au domaine professionnel, en 1995, s’est fait à la petite semaine.

Contrat moral passé avec l’entraîneur qui l’interroge via Skype pour une pige entre novembre 2016 et 5 août 2017, date de la finale du Super Rugby. Et lui donne le choix de venir en stage. Il ne sera pas payé.

Raphaël

La démarche de Raphaël est un grand projet. Innovant pas grand monde ne sait ce qu’il a sous le pied et ce qu’il apprend tous les jours. Il doit d’une part montrer l’efficacité de ses analyses et son utilité. Son bureau est au sommet des tribunes du stade.

Modeste, il ne sait pas vraiment quel apport il a dans le club au moment où je suis venu le rencontrer. Il s’étonne que Boyd lui demande son avis à la fin d’une partie (Hurricanes- Lions). Les joueurs sont sympas avec lui et lui montrent beaucoup de respect, les coaches aussi. Ils n’oublient jamais de lui demander des compléments d’informations sur la masse de données qu’il a amassé, compilé, commenté, archivé, prêt à partager.

Il a fait tous les efforts en anglais pour leur répondre rapidement, instantanément. Dans leur état physique, même s’ils paraissent cool, ce sont des combattants, ils n’ont pas le temps. Quand ils demandent des compléments, il est si sérieux que c’est déjà fait. Les joueurs sont bluffés.

Comme il est entouré de gens compétents, tous universitaires ou encore doctorant, lui-même chaque jour essaie de s’améliorer. Il a compris depuis longtemps que la nutrition est un élément fondamental de la performance. Il applique, teste et voit monter ses propres performances ; de ce fait il trouve que les joueurs pourraient mieux s’alimenter. Il glisse au passage que chez les All Blacks la nutrition est suivie plus systématiquement.  Sur le terrain on voit bien que les joueurs en plus de l’eau prennent des compléments. Comme les tennis men lorsqu’ils tournent. Kieran Read le fait systématiquement.

Raphaël sait que tous les joueurs ont fait des progrès. Il faut l’entendre parler de l’un et de l’autre. Son étonnement : ils sont bons, très bons voire exceptionnels et demandent toujours plus pour être encore meilleurs.

Il faut dire que le système local est pervers. Bien moins tranquille que ce que l’on propose aux jeunes joueurs français. En fait l’ensemble est complexe mais basé essentiellement sur l’amour du jeu.

Professionnel ? Semi-professionnel ?


Vous avez noté que à Petone RC, club régional de base, aucun joueur n’est payé. Le PRC représente ici le niveau « plancher » de la Fédération. Amateur depuis sa création.

Les scolaires de bon niveau se voient proposer de venir s’entrainer pour un stage limité à l’Académie locale menée par les éducateurs de la Fédération. Dans ces stages annuels ou plus réguliers durant les vacances (ou en weekend) les jeunes joueurs peuvent progresser jusqu’à leur maturité.


Pour fixer les idées, au sortir du collège, 50% des élèves (garçons et filles) entrent dans les Ecoles Supérieures ou à l’Université. Une occasion de continuer à jouer au rugby en amateur ou semi professionnel. Les autres iront travailler et joueront dans les clubs civils

Parmi ce vivier, certains joueurs seront sélectionnés parce que les scouts de la Fédération ou des clubs professionnels les auront repérés.

Alors ils pourront jouer pour une équipe qui participe à la MITRE 10 CUP et être payés durant la durée du championnat. La durée de l’épreuve annuelle est de 11 à 13 semaines. Elle concerne 14 équipes. 7 en première division, 7 en deuxième. Les joueurs sélectionnés une année, n’ont pas de rente de situation. Rien pour eux n’est assuré. De bons joueurs à tous les postes, il y en a partout dans tous les clubs.

10 rencontres sont programmées par le staff de la Fédération qui pense que la rivalité des équipes régionales fournira le meilleur terreau de compétences pour préparer les équipes des All Blacks.

Pour certains jeunes, jouer au Jeu à XIII est une solution potentielle, mais s’ils ont goûté au XV au Collège, l’expérience montre qu’ils y reviennent.
Lion féroce..

La Fédération surveille les finances et le comportement des équipes. Sanctionne sèchement (voir en Super Rugby 18 ramené à 15 franchises). Economie, économie, rien de plus normal, c’est la règle ici. Le rugby a une portée sociale et sociétale complexe mais vitale. La Fédération est omnipotente, elle gère tout, pour toutes les équipes jeunes, filles, XV et Seven.

Le sport pour gérer les dérives potentielles. Cela n’empêche pas de faire la fête mais la liberté a un prix, ici tous semblent l’avoir compris.

Les franchises de Super Rugby offrent un tremplin aux meilleurs sélectionnés du second niveau (MITRE 10) et participent à l’émancipation des jeunes de U18 et U20 depuis peu. Les joueurs qui sont retenus pour jouer en Super Rugby sont payés par la Franchise durant la durée du championnat (mars-juillet, 5 mois). Mieux vaut avoir un beau contrat, sinon il faudra travailler à côté.
Un exemple de réussite...

Les franchises fournissent les meilleurs All Blacks qui eux sont sous contrat avec la Fédération selon des critères purement individuels. Quand on sait que parmi tous les joueurs depuis que le rugby existe en Nouvelle Zélande le dernier All Black nommé Jordie Barrett aura un numéro autour de 1050…Les places au sommet sont comptées.

De plus, même si les chiffres ont dernièrement été réévalués (vive les droits Télé et merchandising) un joueur NZ est moins payé qu’un joueur qui s’est expatrié…Seuls les vieux s’en vont négocier des conditions plus avantageuses à l’étranger.

En écoutant les conversations, des joueurs s’expatrient pour de multiples raisons. Certes en fin de carrière mais d’autres moins bons (en tout cas pas All Black ou rarement) mettent ce départ dans leur projet de vie. Il y a des nations de rugby qui ont besoin du savoir des joueurs Néo-Zélandais. A PRC, un joueur est pour deux ans à Valence, un autre revient d’Allemagne, un part aux USA. Pour apprendre, étudier, faire sa vie.
Ils ont apporté la contradiction...

Nous sommes loin des discours pleins de billets de banque de notre championnat. Il semble que l’esprit qui règne ici permet chaque année de progresser, d’intéresser les jeunes, de les valoriser. Le rugby est un lien social, le club garde son importance au sein de la ville où il est implanté. Il me reste deux mois et demi pour compléter les détails qui manquent ou que je n’aurais pas bien compris.

Les gens d’ici n’ont rien à cacher. Dans une semaine j’en saurai plus sur les Hurricanes, j’aurai alors la chance de tomber du ciel près du camp des Crusaders, je sais comment faire pour y entrer. J’irai voir un autre collège et un autre club amateur dans le quartier où je vais habiter, pour comparer, affiner ces données.
Ils ont montré les limites des All Blacks

C’est simple, fait en toute humilité, c’est ce que je retiendrai. En Nouvelle Zélande, le rugby est un jeu et le reste. Tout ou presque y est sérieux sans le prendre au sérieux !








Michel Prieu

Blog voyage : nouvellezelandeleretour.blogspot.com


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